dimanche, janvier 21, 2007

Mardi 12 décembre 2006 : Pop ! Wizzz !

Au nom des bulles

Une foule nombreuse se presse ce soir chez Lucia et Gilles, qui nous accueillent généreusement (cf. la maxi top slurp Choucroute aux poissons) pour une dégustation toute en bulles... Merci à eux ! L'excitation est à son comble, pensez donc : une douzaine de bouteilles de Champagne nous attendent, parmi lesquelles quelques intrus bienvenus (histoire de remettre les pendules à l'heure !). C'est Noël, c'est fête, enfin... c'est ce qu'on se disait tous avant. Nous ont réconforté durant cette épreuve, en plus du plat principal et local : des cochonailleries remarquables, un foie gras anthologique (trop fort le Seb !), un Dolce Mamamia...



Vin N° 1
Jaune vert très clair. Mouais. Nez réduit d'abord, puis fermé. Ah. En bouche ça mousse beaucoup, le dosage est appuyé, la matière absente et l'ensemble informe. Aïe.
Heureusement P.G. Nous explique que la bouteille a un goût de lumière. D'accord, mais pourquoi ne pas l'avoir écrit dessus alors ?
Pas brillant tout ça...
Champagne Henriot Brut : 9 / 20

Vin N° 2
Un peu pâle le garçon... Au nez ça démarre bien : mûr, puissant, du fruit et un boisé perceptible. Puis ça s'arrête net, bridé, fermé. M'enfin...
En bouche le dosage est là, c'est rond et un peu court, la futaille n'est pas fondue. Termine mal, notes de moisi, de vieux bois. Dommage ! Nous avions sûrement de beaux raisins mûrs, mais il semble que l'élevage ne soit pas à la hauteur.
Voirin Desmoulins 2000 Grand Cru : 10 / 20

Vin N° 3
Quelqu'un a fait une blague, c'est transparent comme de l'eau ! Des effluves sulfitiques viennent rapidement démentir cette hypothèse... Nez et bouche sont à l'unisson : banal, commercial, médiocre. Manque de maturité évident, vin court et dur, dosé à la louche XXL.
Ruinart Brut : 8 / 20

Vin N° 4
Un peu de couleur dans ce monde de... (Champagne) Brut ! Et un nez qui ressemble à quelque chose : vineux, épicé, classe. La bouche déçoit presque car le dosage est appuyé et la mousssssssssse... Mais il y a du vin et de la longueur.
Typé blanc de noirs, ce vin souffre malgré tout d'un boisé qui dérange un peu et dissocie l'ensemble. Intéressant quand même.
Doyard 1996 : 12 voire 13 / 20

Vin N° 5
Très clair, très très clair à l'oeil ! Rapidement un doute s'immisce (non ça ne fait pas mal), puis se confirme : du Crémant ! Régionaux de l'étape, nous le radiographions impitoyablement, et le mot "Muré" flotte dans l'air.
Est-ce l'effet Champagne ? Disons que ce Crémant passe mal (vert, alcooleux, creux), et redore un tantinet le blason des vins dégustés auparavant.
Crémant d'Alsace Muré Prestige : 9 / 20

Vin N° 6
Belle couleur jaune. Nez mûr, un peu lactique (malo partielle ?). En bouche il y a de la matière et - enfin - un dosage approprié, minimal, discret. Typé chardonnay, c'est un vin long qui finit minéral, frais, sec. Harmonieux, élégant, encoooooooooooooooore !!!
Jacquesson 1996 Avize : 15 / 20

Vin N° 7
De la couleur également. Fermé d'abord, il s'ouvre sur des notes de bois, puis des parfums très cosmétiques, entre savon et désodorisant. A tel point que nous pensons reconnaître le fameux Grand Cru Airwick ! Aucun défaut, mais écoeurant ! La bouche accuse un creux pourtant innocent, et ne convainc personne. Allez au revoir...
Egly-Ouriet Grand Cru : 10 / 20 A noter : nous avions goûté en guise d'échauffement un Egly-Ouriet Les Vignes de Vrigny bien plus plaisant, et assurément moins onéreux.

Vin N° 8
Robe très légère, nous nous préparons au pire ! Pas causant, il faut le menacer de finir en fond de sauce pour qu'il daigne s'exprimer. Malheureusement c'est sur la pomme verte qu'il se place, tant au nez qu'en bouche, nous faisant douter de la maturité du raisin. Une mousse mousseuse ne parvient pas à masquer une matière étroite. Un Champagne tout en retrait, sans charme.
Jacquesson Cuvée 730 : 10 / 20

Vin N° 9
Les choses se gâtent pour moi à partir de ce moment : ma vue se brouille, mon nez aussi, et ma bouche confond tout ! Alors en vrac : jaune vert, clair. Court, gros dosage, très (trop) souple. Buvez, éliminez !
Maillart 1er Cru : 9 / 20

Vin N° 10
Pas net !
De Sousa Brut : 9 / 20

Vin N° 11
Dilué ! Aucun plaisir.
Crémant d'Alsace Ruhlmann : 8 /20

Vin N° 12
Je reprends un peu mes esprits... Au nez un côté boisé que l'on retrouve en bouche avec des arômes de pâtisserie, de pâte d'amande. De la matière et de la cohérence, mais l'identité du nectar pose problème selon moi : ni Champagne ni Crémant, je cherche en vain du fruit ou de la minéralité. C'est net, concentré, bien fait, mais quelque peu artificiel, fabriqué. Plaisant cependant.
Crémant d'Alsace Stoeffler 1999 : 11 / 20

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